Mes yeux sans bruit et dessine le cri
De mes colères enfouies sous terre
Je ferme la porte à clef je n'ai rien vu passer
Ni l'ombre de mon passé ni le trop du passé
Mon silence déborde sur ma silhouette en désordre
Et divulgue tout fort ce que j'ai mis sous coffre-fort
Il parle de mon enfance il raconte mon cœur en transe
Il a trahi ma confiance et délivre ma dernière danse
Qu'on ait l'envie d'écrire
L'envie de tout te dire
Je reste silencieuse
Je me fais les mains creuses
Qu'on ait l'envie d'écrire
L'envie de tout me dire
Je vaque dans la ville
Je file et me défile
Qu'on ait l'envie d'écrire
L'envie de tout leur dire
Je promets au futur un présent qui perdure
Qu'on ait l'envie d'écrire
Oui l'envie de tout dire
J'ai le cœur épuisé l'encre s'est écoulée
Quand mon cœur s'endort j'entends s'élever dehors
Le vent qui m'appelle encore entre deux autres feuilles mortes
Je m'éveille dans le froid de mes souvenirs d'autrefois
Je murmure tout bas que tout va bien ne t'en fais pas
Le rouge au loin ce rien ce n'est pas mon regard éteint
C'est une couleur au hasard dans la nuit noire
Ce n'est pas l'histoire que je sais dont je tais les moindres faits
Qui me demande à présent de libérer le fruit mourant
Qu'on ait l'envie d'écrire
L'envie de tout te dire
Je reste silencieuse
Je me fais les mains creuses
Qu'on ait l'envie d'écrire
L'envie de tout me dire
Je vaque dans la ville
Je file et me défile
Qu'on ait l'envie d'écrire
L'envie de tout leur dire
Je promets au futur d'un présent qui perdure
Qu'on ait l'envie d'écrire
Oui l'envie de tout dire
J'ai le cœur épuisé l'encre s'est écoulée